La peur comme dénominateur commun

Définition de la peur : émotion d’anticipation qui nous informe d’un danger (à venir, explicite ou obscur) et qui nous invite à nous en protéger.

Depuis tous temps la peur est l’arme psychologique la plus utilisée pour contrôler les êtres humains. Les armes de destruction massives ne sont rien à coté. Mais tout vrai combat n’est-il pas avant tout un combat individuel ?

Chez les êtres humains, il y a deux énergies majeures, deux sentiments primordiaux : l’amour et la peur.
Ces sentiments ne peuvent coexister en même temps mais s’affichent en alternance. Regardez-vous quand vous êtes dans la joie, la peur est terrassée.

Quand vous êtes dans la peur, vos sentiments d’amour sont absents.
Le sentiment d’amour élève l’âme et fait grandir alors que la peur abaisse et maintient dans le doute et la mésestime de soi.

Cependant la peur est essentielle pour prévenir d’un danger. Elle est liée au cerveau archaïque et à la survie de l’espèce. Nous avons besoin de la peur car elle nous protège.
La peur inhibe la créativité. La peur est liée à l’inconscient donc on ne la voit pas tout de suite. 90% de notre activité neuronale se passe dans l’inconscient.

On parle des peurs « Ninja » car derrière une peur c’est comme les poupées russes, il y a tout un ensemble de peurs associées qui s’auto-aliment les unes les autres depuis notre enfance.
La matrice de ce monde ramène toujours l’individu face à ses choix mais en instrumentant ses émotions.
Rien n’est fait aujourd’hui pour que les êtres humains connaissent leur système émotionnel. Au contraire, il est utilisé contre lui.

On le voit bien : « C’est votre responsabilité si vous avez des effets secondaires, vous avez accepté, ne vous en prenez qu’à vous même ». « Vous avez consenti, vous êtes responsables ».
Bombardez une société avec des peurs insidieuses, répétez-les précisément et vous maintiendrez une société immobile et docile. Vous obtiendrez alors un contrat social factice car fondé sur des valeurs de sécurité et de protectionnisme.
Vous pensez n’avoir aucune peur ? Vous pensez être un individu libre et maître de vos processus intérieurs ? Ne nous trompons pas, nos peurs nous instrumentalisent tous.
La peur est un dénominateur commun puissant chez tous les êtres humains. Un programme indéboulonnable et bien rodé qui se joue en arrière-plan :

  • Les ProVax ont peur du virus qui les priveraient de leur confort de vie et de leur liberté d’aller et venir. Ils ont peur de la maladie et de la désobéissance à l’autorité. Ils ont peur d’être isolés et d’être jugés comme de mauvais citoyens. Ils sont dans la raison, renforcent en permanence leurs certitudes afin de faire taire la peur. Et ça marche.
  • Les AntiVax ont peur des effets indésirables du vaccin. Ils ont peur de perdre leur liberté de conscience. Ils ont peur de ce nouveau contrat social qu’on leur impose. La peur est aussi présente. Elle peut être instinctive ou plus raisonnée. Souvent ils ne sentent pas ce qui leur est proposé voir imposé au niveau sociétal. Ils sont avant tous dans le ressenti « ce qui m’est proposé, je ne le sens pas ».
  • Les enfants ont peur de mal faire et de décevoir leurs parents et référents sociaux. Ils se conforment donc et apprennent à vivre avec de nouvelles peurs qui se transformeront peu à peu en croyances dominantes.
  • Les élites ont peur du soulèvement des peuples, de perdre leur pouvoir et de voir leur système basé sur le mensonge, le contrôle mental et l’ingénierie sociale s’effondrer.

Dans tous les cas, il y a toujours négociation avec la « terroriste » peur pour la faire taire.
L’objectif est toujours de la faire taire. Mais elle reste toujours en arrière-plan, dans l’inconscient. Le programme ne peut être supprimé, il est dans votre ADN.

Ne nous trompons pas : nous avons tous peur, mais nous ne le voyons pas toujours.
Et vous ? Quels marchandages intérieurs avez vous conclus pour être plus serein à l’intérieur ? Regardez-vous avec vérité et aller confronter vos zones d’inconfort. Je suis certain que quelques uns me diront : « Moi je n’ai peur de rien ».
La peur ne doit pas être éradiquée car elle est utile pour se protéger.
La peur doit être ramenée à la conscience sans manipuler la personne à son insu.
La peur doit être vue en vérité pour les informations qu’elle apporte.

Charles Marie

Illustration : Gustave Courbet, Le Désespéré, Huile sur toile

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