Flammes

Faits comme des rats ?

Univers 25 : l'une des expériences les plus passionnantes d’éthologie, qui, à travers le comportement d'une colonie de souris, tente d'expliquer les sociétés humaines. Vers l'extinction ?

Chloroquine is dead !

A quoi reconnaît-on un réactionnaire ? C’est celui qui a une vision lucide sur le présent mais qui entend y résister. C’est celui qui croit qu’il peut se mettre en travers du jet du progrès en toute impunité. Enfin, il était temps : Didier Raoult, ce réactionnaire qui cite Guy Debord, est condamné. Ne pas le faire eût été faire injure à tous ces braves praticiens qui ont su, le doigt sur la couture du pantalon ou de la jupe, obéir quand la Patrie était en danger. Ceux qui ont accepté de déposer leurs armes, renier leur art aux pieds de Big Pharma et qui ont su tirer de gros bénéfices des primes d’injection. Désobéir en temps de guerre : normalement, c’est le peloton d’exécution. On ne peut que louer la mansuétude du Conseil de l’Ordre des médecins qui ne condamne qu’à deux ans d’interdiction de pratiquer le druide de Marseille alors que ses confrères ne pratiquent plus depuis longtemps. À d’autres époques, on élevait des bûchers pour moins que ça. Enfin, la médecine est remise à sa place. On est soulagé. Le progrès peut à nouveau progresser.

Philippe Menestret

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Le Jeune homme et la mort – chapitres 19, 20 et 21

Ce mot de terroriste. Joubert voyait un individu, décidé, une bombe à la main. Comment lui, si pacifiste, si doux, si gentil... terroriste. « Terroriste ! » Parce qu'il avait découvert un trésor et que jamais il ne pourrait y puiser, pensait-il, lui qui se débattait dans le manque de vocabulaire et pataugeait dans l'erreur de syntaxe. Il découvrait que sa propre langue était une langue étrangère. Étranger à sa langue, exilé dans sa langue. Il y séjournerait en clandestin, on ne lui accorderait jamais qu'un précaire droit d'asile, tout au mieux.

« Ceux qui vous veulent du mal agissent en toute légalité » 

L’artiste anglais Morrissey (surnommé « Moz » par ses fans) n’a que faire de la bien-pensance. Vivement attaqué depuis plusieurs années par l’establishment et ses chiens de garde pour ses prises de positions non conformistes, il s’en est récemment pris sur scène aux apprentis maîtres du monde. En exposant ces « criminels », le voilà qui aggrave encore son cas !

La liberté du çon

Toute cette infâme gauche qui prône depuis les années 1970 la légalisation de la pédophilie préfère voir Charon emmener les enfants dans les égouts de Paris, convier à la Cène une petite fille à qui on promet l'égorgement plutôt qu'approuver un film qui ose parler de réseau. Critique de la critique du film Sound of Freedom.

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Un splendide géant

Le poème que nous livre Julian Dupré en guise d’hommage à « La Pouplie », un peuplier noir du nord de la Champagne à l’histoire singulière, inaugure une série dédiée aux arbres, remarquables ou moins. Il y sera question de milieux, de racines évidemment, d’inspiration voire de mystère et, avant toute autre chose, de Vie.

Le Jeune homme et la mort – chapitres 16, 17 et 18

Joubert se sentit soudain d'une force incommensurable. Invincible. Il eut envie de se mettre nu, de se laisser pénétrer par les éléments. Mordre la terre, saisir le vent, s'accoupler à la foudre, boire les océans.

Alexandre Grothendieck : Celui qui craint de se tromper est impuissant à découvrir

Grothendieck est une personnalité captivante, au parcours singulier, empreint de mystères. Génie des mathématiques en premier lieu, pionnier de l’écologie dans les années 1970, il développa une critique des sciences académiques et de leurs applications et combattit sans relâche le militarisme. Disparu en 2014, il laisse un héritage d’écrits et de réflexions restant à découvrir.

Les Illusions perdues : « ce livre dégoûtant et cynique… »

Avec Balzac, l'auteur, plus précisément le poète, n'est plus « l'astre nageant dans un fluide parfait qui n’oppose aucune résistance à son mouvement » mais une planète qui avec d'autres planètes et satellites (tous les acteurs du livre, depuis le papetier jusqu'au libraire en passant par le typographe ou le critique littéraire) constituent le système de la littérature, régi par les lois de la production industrielle capitaliste, au centre duquel se trouve le nouveau soleil de la valeur marchande du livre.

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