Jusqu’où peuvent aller des hommes ordinaires

Dans toute société moderne, la complexité de la vie, la bureaucratisation et la spécialisation qui en résultent atténuent le sens de la responsabilité personnelle de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre la politique des gouvernements.

Ces « hommes ordinaires » ont été directement impliqués dans l’assassinat d’au moins 38 000 juifs


Christopher R. Browning, Des hommes ordinaires
Le 101e bataillon de réserve de police allemande et la Solution finale en Pologne
Editions Taillandier, collection Texto, 2007

« Un mot, pour tout dire, domine et illumine nos études : comprendre » Marc Bloch (1886-1944)

« Se refuser à comprendre, ce serait alors reconnaître leur triomphe posthume. Ce serait admettre que l’intelligence à faire le mal a été et reste définitivement plus forte que celle qui vise à en percer les mystères »
Jacques Semelin

Cet ouvrage de l’historien américain Christopher R. Browning paru en 1992 et traduit en français en 2005 (par Elie Barnavi, avec une introduction signée Pierre Vidal-Naquet) occupe une place importante dans les études, nombreuses, consacrées à la Shoah. La source principale de l’auteur réside dans les témoignages de 210 hommes ayant appartenu à une unité de réservistes de la police (de maintien de l’ordre) allemande, le 101e bataillon. Ces témoignages, portant sur son activité et en particulier sur les crimes dont il s’est rendu responsable en Pologne occupée en 1942-43, ont été recueillis par la justice allemande dans les années 1960.

Le livre de Browning s’inscrit dans le courant de la microhistoire, qui se consacre à l’étude minutieuse de groupes humains réduits. En l’occurrence, il retrace le parcours de ce bataillon d’environ 500 hommes, presque tous originaires de Hambourg. La grande majorité d’entre eux étaient d’âge mûr (autour de 40 ans) et appartenaient à la classe ouvrière ou à la petite bourgeoisie. Ils ont donc vécu leurs années de formation et de jeune adulte avant l’accession des nazis au pouvoir en 1933, de surcroît dans une ville marquée à gauche et restée longtemps rétive au national-socialisme. Malgré l’intensité de la propagande hitlérienne à partir de 1933, il est raisonnable de penser que la plupart n’étaient pas des nazis convaincus (une majorité des hommes n’est pas adhérente au parti).

Or, d’après l’auteur, ces « hommes ordinaires » ont été directement impliqués dans l’assassinat d’au moins 38 000 juifs et la déportation vers les camps d’extermination de 45 000 autres. Ce qui les a amené à commettre des crimes aussi horribles est donc au cœur du questionnement historique de Christopher R. Browning.

N’étant pas une unité combattante, le bataillon a été affecté à diverses tâches de « police » entre 1939 et 1942 (germanisation de territoires conquis dans l’ouest de la Pologne, « réinstallation » vers l’Est de Juifs allemands), avant son affectation dans la région de Lublin (« gouvernement général de Pologne »). Ces territoires occupés par l’Allemagne nazie depuis une année abritent de nombreuses communautés juives, y compris en milieu rural. Leur anéantissement, programmé dès 1941, va être engagé l’année suivante. Il prendra principalement la forme de l’extermination industrielle dans des camps dédiés, mais aussi de fusillades généralisées de populations juives. Cette « Shoah par balles » a déjà été expérimentée en Russie en 1941 faisant des centaines de milliers de victimes, avec le concours, assez bien documenté, de l’Ordungspolizei.

« Si cette affaire juive est un jour vengée sur terre, ayez pitié de nous, Allemands » (Trapp, commandant du 101e bataillon).

La première « action juive » confiée au 101e bataillon du commandant Trapp se déroule un matin de juillet 1942. Ce dernier est visiblement très troublé au moment d’annoncer à ses hommes qu’il a reçu l’ordre de liquider les Juifs de la bourgade de Jozefow – plusieurs témoins directs décriront un Trapp hagard et se lamentant tout au long de la journée. Le commandant leur indique aussi que, compte tenu du caractère inédit de cette mission, il consent à ce que certains hommes, parmi les plus âgés notamment, puissent ne pas y participer, sans encourir de sanction. Le premier policier à rompre les rangs n’en entraîne pourtant qu’une poignée. Au total, seule une douzaine d’hommes, dont un officier, refusent de se joindre au massacre (et choisissent donc de prendre le chemin opposé).

La rafle des Juifs de Jozefow et leur regroupement sur la place du marché débutent, parmi les cris et les premiers coups de feu destinés à éliminer sur place les invalides et les nourrissons (la plupart des acteurs objecteront cependant que l’instruction d’éliminer sur le champ les tout jeunes enfants n’a pas été respectée). S’ensuivent durant toute la journée, les exécutions méthodiques de petits groupes dans les environs, selon un cours de plus en plus chaotique. Horrifiés, certains policiers obtiennent de leur hiérarchie d’être dispensés de donner la mort (ou de continuer à le faire), d’autres, profitant de la confusion, trouvent des échappatoires, mais au final, ceux-là sont restés une petite minorité (10 à 20% selon l’estimation de Browning). Au retour à la caserne, les hommes ressentent le poids de l’horreur et l’ambiance est lourde malgré l’alcool qui coule à flot. Le choc provoqué par les événements du jour est tel qu’un tabou s’installera au sein de l’unité.

Cette démoralisation fait rapidement prendre conscience à la hiérarchie des limites, physiques et psychologiques, rencontrés par ces « hommes ordinaires » dans la mise en œuvre de la « Shoah par balles ». Dès lors, leurs missions évoluent selon une double logique : mise à distance (toute relative) de la mort et division du « travail ». Les policiers vont ainsi être en priorité affectés aux évacuations de ghettos, à la garde et aux transports destinés à alimenter camps de transit, de travail et d’extermination. Les exécutions de masse seront, elles, confiées la plupart du temps à des unités auxiliaires des SS recrutées, le plus souvent, parmi les prisonniers de guerre ukrainiens ou les baltes.

Les hommes du 101e bataillon ont massivement participé à la déportation de communautés juives. Browning rapporte celle des 12 000 Juifs de Miedzyrzec vers Treblinka les 25 et 26 août 1942, qui marque à nouveau les esprits des policiers mobilisés. Les hommes de main des SS sont à la manœuvre pour rafler avec leur brutalité coutumière toute la population (1 000 hommes seront dans un premier temps épargnés comme force de travail), exécutant selon les ordres les inaptes et les récalcitrants (960 Juifs en sont victimes), puis convoyer les infortunés et les charger dans les quelque cinquante wagons qui prendront la direction du camp de la mort. Mais les policiers prennent leur part et assistent à toute l’horreur des événements, tout en n’ayant aucun doute sur le sort réservé aux 10 000 Juifs que le train emporte.

Dans les semaines et les mois qui suivent, des policiers du bataillon vont aussi participer à des exécutions directes, des actions de représailles, et à la « chasse aux Juifs » débusquant ceux qui se sont réfugiés dans des caches, dans les bois pour échapper au grand massacre en cours. L’automne 1942 est marqué par des déportations si importantes depuis le nord du district de Lublin que celui-ci est quasiment devenu judenrein, vidé de ses habitants juifs. Le 101e bataillon y a pleinement contribué. Pour Browning, beaucoup de policiers se sont endurcis et n’ont plus guère montré de réticences dans la commission de ces innombrables crimes. Les prévenances du commandant Trapp se sont évanouies. Il subsiste une exception notable, le lieutenant Buchmann, un intime du commandant, qui lui avait d’emblée fait savoir qu’il réprouvait ces actes et ne s’y associerait pas. Buchmann eut le courage de manifester constamment et même publiquement son désaccord, parlant de tâches «  étrangères à la police ». Il fut critiqué par certains de ses hommes, mais d’autres lui manifestèrent leur soutien, et obtinrent eux-mêmes d’être dispensés lors des « actions juives » confiées à sa compagnie. Au final, grâce à ses fonctions et au soutien de Trapp, Buchmann put échapper à ces « saloperies » et finir par être rappelé en Allemagne.

« Si on me demande pourquoi j’ai tiré avec tous les autres, je répondrai en premier lieu que personne ne veut passer pour un lâche » (un policier du 101e bataillon).

Tout l’intérêt de l’étude de Browning est de tenter de comprendre l’attitude de ces hommes, qui ont participé à des degrés divers à l’entreprise génocidaire.

Parmi les réfractaires, rares sont ceux à invoquer des scrupules moraux. Il s’agit dans ce cas d’opposants de gauche au régime, de policiers qui rejettent l’antisémitisme et/ou pour lesquels la carrière dans l’institution est secondaire. Buchmann en est l’exemple type, qui se distancia dès le départ et eut le courage d’assumer ses convictions. La plupart feront plutôt état de leur répulsion, de leur incapacité à accomplir la terrible besogne, excipant de leur faiblesse en somme.

Parmi les facteurs qui ont conduit l’écrasante majorité de ces « hommes ordinaires » à se muer en assassins de masse, Browning passe en revue le racisme viscéral, la brutalité inhérente à la guerre, la compartimentation des tâches ou la sélection des tueurs. Des éléments opérant « à divers degrés », mais « aucun sans réserve », aux dires de l’auteur.

Le rôle de l’antisémitisme n’est quasiment pas abordé dans les interrogatoires et les inculpés se taisent à ce propos. Pourtant, d’après l’historien, au-delà de l’opposition classique entre « nous » et « eux » propre à la guerre, la haine des Juifs, en quelque sorte privés de leur humanité, est en toile de fond de l’horreur. La distanciation psychologique (entre le bourreau et la victime juive), engendrée par la propagande nazie, constitua bien « une des clés du comportement » du 101e bataillon. Toutefois, Browning relativise ce rôle de l’endoctrinement et de la justification idéologique (caractère par essence criminel et parasitaire des Juifs, idée d’une lutte existentielle pour l’avenir du peuple allemand et de l’Europe). Il existait certes un programme d’éducation idéologique (formation, brochures, adresses) des officiers et des policiers réservistes. Pour autant, l’auteur doute, pour des raisons chronologiques et sociologiques, que ce « lavage de cerveau » ait présidé à la participation des hommes du 101e bataillon aux basses œuvres génocidaires, à la différence des troupes engagées dans la bataille contre l’URSS et la « guerre d’anéantissement » (dont les Einsatzgruppen de sinistre mémoire). Qu’il ait renforcé les stéréotypes et l’aversion pour les Juifs est certain, mais qu’il ait suffi à préparer ces hommes à des meurtres de sang-froid n’apparaît nullement évident. Cette explication vaudrait davantage dans le cas des massacres du Rwanda en 1994 (déshumanisation des Tutsis, précédents ayant pu désinhiber les pulsions de violence, intense propagande à la radio,…).

On sait par ailleurs la guerre propice à un déchaînement de la violence, démultiplié s’il s’y mêle des considérations « raciales », ou à tout le moins, d’infériorisation et/ou de déshumanisation de l’ennemi. A l’appui, Browning rappelle que la guerre de destruction menée par l’Allemagne nazie fut loin d’être la seule à donner lieu à des atrocités de masse, en citant le cas des soldats américains engagés dans le Pacifique durant la Seconde guerre mondiale, preuve que les crimes de guerre ne sont pas l’apanage de certains régimes… Toutefois, selon lui, l’impact de la guerre nécessite de distinguer entre ce qui relève du « délire du champ de bataille » (horreur des combats, effet des pertes, représailles) et de « procédures opérationnelles standard » à valeur officielle, comme le fut la Solution finale. En l’occurrence, les hommes du 101e bataillon ont agi conformément aux ordres reçus, et ce dès l’expérience inaugurale de Jozefow, et non sous l’influence d’événements traumatiques. Ainsi, « la « brutalisation » des hommes ne fut pas la cause mais l’effet de leur comportement ».

Comme le grand historien du génocide, Raoul Hilberg l’a souligné parmi d’autres, la bureaucratie moderne a instauré une distance entre la fonction propre d’un exécutant (« maillon ») et les fins de l’entreprise dont il est au service. Ainsi, des quantités de « tueurs de bureau » ont accompli des tâches routinières, en apparence déconnectées mais en réalité indispensables à l’accomplissement du pire (c’est la fameuse « banalité du mal » d’H. Arendt). Dans le cas du 101e bataillon, cette division du travail déresponsabilisante s’est matérialisée par la collaboration avec d’autres unités (SS, supplétifs), ou la participation à une simple étape du processus (rafle, déportation).

Browning pose aussi la question du profil de ces « hommes ordinaires », et rejette l’hypothèse d’une cohorte de fanatiques prédisposés à tuer, dotés de cette « personnalité autoritaire »1 décrite par Theodor Adorno (1950), même si les témoignages rapportent des épisodes de pur sadisme chez certains officiers. On inclinera donc davantage pour les thèses de Zygmunt Bauman (1925-2017) selon lequel « la cruauté est d’origine sociale beaucoup plus que caractériologique », la plupart des individus se glissant dans le rôle que la société leur assigne. Browning rappelle à l’appui l’expérience de Zimbardo dite de la « prison de Stanford » (le contexte carcéral générant sadisme et comportement anti-social), qui a dégagé une gamme de comportements proche de celle observée au sein du 101e bataillon (environ un tiers d’adhésion résolue, une moitié de « suivistes » et moins d’un cinquième de récalcitrants).

La question de la soumission à l’autorité est bien entendue posée, et cette autorité était dans le contexte d’un bataillon de police de l’Allemagne nazie engagé dans une guerre en territoire étranger, en quelque sorte écrasante. Browning tente toutefois, avec les précautions d’usage, de la référer à celle étudiée dans les expériences de Milgram. Relevant loyauté et sens du devoir, effacement de la personnalité et de l’initiative individuelles devant le groupe, angoisse de désobéir, il caractérise les sujets comme des agents de la volonté d’autrui, instruments dénués de la responsabilité du contenu de leur action mais focalisés seulement sur la manière de l’accomplir. Dès lors, Browning estime que « bon nombre d’observations de Milgram trouvent une confirmation vivante dans le comportement et les témoignages des hommes du bataillon », tout en convenant que les circonstances sont très différentes et les ressorts compliqués à démêler (dont ce qu’il appelle le système d’autorité complexe, qui pose la question de savoir à qui les hommes du bataillon avaient conscience d’obéir).

Mais, au final, il y a plus important selon Browning. Pour lui, c’est le conformisme de groupe qui a essentiellement dicté le comportement des policiers réservistes. Il rejoint ainsi un autre enseignement de Milgram : « les sujets nient le conformisme et saisissent l’obéissance comme explication de leurs actions ». Refuser de prendre sa part au travail confié au bataillon, commettre en ce sens un acte asocial, au risque de subir isolement, rejet et mépris de la part de ses camarades, ont sans doute paru inenvisageables à la plupart, ou trop dissonant vis-à-vis de sa communauté immédiate du moment. Rompre les rangs revenait aussi à porter un jugement moral, très malvenu, sur les actes à accomplir. Comme on l’a déjà indiqué, les quelques récalcitrants ont mis en avant leur « faiblesse » plutôt que leurs scrupules moraux pour se justifier. Cette posture avait l’avantage de ne pas remettre en cause, voire celui de conforter, la « dureté » requise de ces hommes obéissant aux ordres. Dans les faits, il convenait pour les non-conformistes de ne pas paraître lâches, mais juste faibles, et d’user de divers subterfuges pour minimiser leur participation à l’irréparable lorsque la pression du groupe se relâchait. Dans les circonstances où il se retrouvait soustrait au regard de ses pairs (surveillance-pression-jugement), l’individu pouvait retrouver, au moins partiellement et temporairement, son libre-arbitre, son humanité et son sens critique.

Au regard de l’ampleur des crimes imputables aux hommes du 101e bataillon, les sanctions infligées par la justice allemande dans les années 1960 apparaissent dérisoires, se résumant le plus souvent à de la prison avec sursis2.

Au terme de son étude, Browning livre une conclusion qui mérite d’être retranscrite : « le comportement collectif du 101e bataillon de réserve a des implications profondément troublantes. Plus d’une société est prisonnière de traditions racistes, et se complaît dans une mentalité d’assiégé qu’engendre la guerre ou la menace de guerre. Partout la société conditionne ses membres à respecter l’autorité et à lui obéir – et, de fait, comment fonctionnerait-elle autrement ? Partout les gens souhaitent faire carrière. Dans toute société moderne, la complexité de la vie, la bureaucratisation et la spécialisation qui en résultent atténuent le sens de la responsabilité personnelle de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre la politique des gouvernements. Au sein de tout collectif, le groupe des pairs exerce de formidables pressions sur le comportement de l’individu, et lui impose des normes éthiques. Alors, si les hommes du 101e bataillon de réserve de la police ont pu devenir des tueurs, quel groupe humain ne le pourrait pas ? ». Troublant en effet…

Appendice.

Le code de déontologie des policiers et gendarmes français stipule à l’article R. 434-5Obéissance

  1. – Le policier ou le gendarme exécute loyalement et fidèlement les instructions et obéit de même aux ordres qu’il reçoit de l’autorité investie du pouvoir hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.

Selon ce texte, un ordre peut être contesté sur le motif de son illégalité supposée conjuguée à une atteinte potentielle à un intérêt public, notion vague s’il en est. L’interprétation se fonde donc sur le caractère légal ou illégal de l’ordre, donnant la primauté au droit, dont on sait qu’il est, l’actualité nous le démontre à l’envi, une arme fondamentale au service des pouvoirs3. Il n’est donc question ici ni de légitimité et de l’illégitimité, ni a fortiori du Bien et du Mal, en bref de considérations morales sur lesquelles pourrait se fonder une objection de conscience.

N’est pas non plus évoqué le refus d’obéir à des ordres absurdes… comme la verbalisation de promeneurs sur les « plages dynamiques », entre autres scènes grotesques et à certains égards glaçantes… Ainsi, sans établir formellement un lien avec le livre de Browning, le comportement des « forces de l’ordre » et autres vigiles (auxiliaires?) durant l’expérience de contrainte et de maltraitance du corps social conduite sous prétexte de lutte contre un virus mérité d’être interrogé…


1 Caractérisée par un profil psychologique « fasciste », l’adhésion rigide aux conventions, la soumission à l’autorité, l’agressivité envers des groupes extérieurs, l’opposition à l’introspection et la réflexion, la tendance à la superstition, la définition de stéréotypes et la projection, l’obsession du pouvoir et de la « dureté », un penchant destructeur et cynisme et un intérêt développé pour la sexualité.

2 Trapp avait été condamné à mort et exécuté en 1946, pour avoir ordonné la liquidation de 200 villageois polonais non-juifs en représailles au meurtre d’un sous-officier. On peut regretter que son témoignage manque à l’appel…

3 Il n’est que de songer à la loi de programmation militaire et aux mesures de réquisition qu’elle prévoit.

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