J’ai 20 ans. Je rêvais d’un autre monde.

Ils ont 20 ans et même les étudiants les plus brillants ont perdu leur capacité d’analyse.
Ils postent victorieux sur les réseaux sociaux des photos d’eux en soirées, au restau, ou à la troisième injection.

Ils refusent d’en parler, même les plus ouverts d’entre eux se referment dans une absolue certitude.
Ils ne se posent pas de questions, et n’hésitent pas à rejeter leur meilleur ami non injecté à coup de « tu verras, tu le regretteras ». A le bannir du groupe ou au mieux à le laisser de côté.
Ils font docilement la queue au centre de vaccination alors qu’hier ils étaient les premiers à contester l’autorité en emmerdant leurs professeurs ou leurs parents.
Ils ont 20 ans et même les étudiants les plus brillants ont perdu leur capacité d’analyse.
Ils postent victorieux sur les réseaux sociaux des photos d’eux en soirées, au restau, ou à la troisième injection.

Les jeunes se sont massivement précipités sur l’injection expérimentale après les annonces du 12 juillet. Avec les 70-79 ans, ils sont la tranche d’âge la plus injectée. La balance bénéfice-risque qui pèse sur leurs principales activités est en faveur de l’horrible chantage. Être au début de sa vie et se voir refuser de la vivre est d’une violence inouïe. Les amis d’avant, maintenant divisés, pourront-ils un jour à nouveau se confier leurs projets et leurs rêves, s’écouter et se consoler ?

Ma fille a choisi de ne pas se faire injecter et mon cœur de mère s’est serré plus d’une fois, l’inquiétude pour mon enfant est venue perturber la fierté que je ressentais alors. Je suis sidérée, moi qui croyais il y a quelques années que cette belle jeunesse idéaliste, exigeante et un brin écolo, nous sauverait de ce monde incertain vers lequel nous nous précipitions…

Certains résistent cependant, et se positionnent avec maturité et conviction. Une jeune étudiante de 18 ans, Juliette Deschateaux, a créé l’EMLU (Etudiants Militants Libres et Unis), en réponse à la pression vaccinale exercée sur les étudiants. Lors d’une interview, elle a confié sa solitude et le sentiment d’être incomprise par ses amis. Le collectif, présent sur Télégram, se déploie sur toute la France, et organise des actions. Les jeunes qui résistent sont soulagés de réaliser qu’ils ne sont plus seuls et font, à leur tour, de belles rencontres.

Pour rejoindre le collectif EMLU

Elisa Berté

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