La liberté du çon

Toute cette infâme gauche qui prône depuis les années 1970 la légalisation de la pédophilie préfère voir Charon emmener les enfants dans les égouts de Paris, convier à la Cène une petite fille à qui on promet l'égorgement plutôt qu'approuver un film qui ose parler de réseau. Critique de la critique du film Sound of Freedom.

La liberté ne rime pas avec subventionné

La gauche française semble n’avoir qu’une seule obsession, une seule peur : celle de chasser partout ce qui sent l’eau bénite. Quand on lit les critiques du film Sound of freedom, on a l’impression d’être revenu au bon vieux temps du radicalisme qui provoquait la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Et à vrai dire, la gauche, au sein de laquelle je n’inclus pas le Parti communiste d’avant la débâcle, n’a jamais été que ça : du bouffeur de curés, c’est son seul fond de commerce. A cette époque, l’instituteur remplaçait l’abbé, aujourd’hui ce sont les crétins chasseurs de complotistes du genre Mendès-France qui sont à la manœuvre, les nouveaux curés. Ils sont comme ces soldats désœuvrés rentrant des guerres d’Italie au XVIe siècle qui avaient trouvé à se recycler dans la chasse aux sorcières. Il y aurait toute une étude comparative à mener entre ces deux époques, celle qui a vu naître la modernité et celle de notre post-modernité. Telerama, Radio France ou Tristan le-mal-nommé s’ingénient à ne surtout pas parler du film Sound of freedom, un honnête film de série B, très américain avec son super héros moral et modeste qui s’en va chasser le Mal représenté par les membres d’un réseau pédocriminel. Le film se présente plus comme une allégorie que comme un récit réaliste. Je pense que c’est un parti pris de ne pas trop mettre en avant la personnalité du personnage principal. Le scénario va un peu trop vite et les trop nombreuses ellipses nous laissent parfois sur notre faim mais ce n’est pas le « navet » que certains estiment qu’il est. Les critiques auraient certainement plus et mieux à faire s’ils se penchaient sur le cas de nombreux films français subventionnés. Mais dans les journaux subventionnés, eux aussi, où ils sévissent, ces critiques ont ordre de ne pas cracher dans la soupe. Il est fini le temps où la Bobo lectrice de Télérama frémissait en regardant les exploits de ce beau « facho » de Clint Eastwood, grand soutien des Républicains et du port d’arme. Combien auraient voulu être sur la route de Madison ? Un héros comme Tim Ballard avec neuf gosses et qui aime sa femme et sa famille, ça ne fait pas frissonner la bourgeoise.

La complosphère toujours à l’œuvre…

« Alors le buzz autour du film US Sound of Freedom est essentiellement poussé en France par les grandes figures de la complosphère. », écrit Mendès-France le-petit. Pour Radio-France (personne n’a eu le courage de signer l’article, on dirait) : « Encensé par la droite, éreinté par la critique, le film divise. Il est accusé d’être un outil de propagande des théories complotistes de la mouvance QAnon ». La palme de la tartuferie – mais ce mot est trop flatteur pour ce genre de baveux – revient à l’écrivaillon moustachu Michel Bezbakh qui vient de sortir un roman chez Buchet-Chastel intitulé Le Gars qui allait quelque part et qui commence ainsi : « J’ai tout ? Mes papiers mes clés mes clopes, je sais pas si j’ai tout mais au moins j’ai l’essentiel, j’ai bien fermé la porte, je descends, j’ouvre la voiture, je m’installe, ah on est bien, je me suis toujours senti bien dans cette bagnole, c’est objectivement une bagnole de merde, 207 blanche, elle est vieille et elle sent le renfermé à force de cloper à l’intérieur mais j’y suis bien, c’est mon petit chez moi, et heureusement parce que j’en ai pour deux bonnes heures de route, une heure quarante huit d’après le GPS. » Il espère que sa prose soit littéraire nous dit son éditeur. Quoi qu’il arrive à ce Raskolnikov à moteur, on est de tout cœur avec lui et on croise les doigts afin que cette heure quarante-huit de voyage ne soit pas trop pénible ! Peugeot aura peut-être quand même à redire sur le fait que sa 207 soit affublée de l’imaginatif sobriquet « bagnole de merde », dans de la prose de merde.

Pour le dire franchement, je trouve le Michel bien meilleur, bien plus fielleux, bien plus perfide, bien plus de gauche dans sa chronique sur Sound of freedom qui commence ainsi : « Voici le biopic d’un certain Tim Ballard, le fondateur d’une organisation spécialisée dans l’infiltration des réseaux de traite d’enfants en Amérique latine et aux Caraïbes. Un film entaché de plusieurs petits problèmes. Non pas qu’il héroïse un mormon père de neuf enfants — c’est son droit. Ou que ce biopic prenne quelque distance avec la réalité — c’est le cas de tout biopic. Il est vrai, aussi, que Donald Trump, Elon Musk et les complotistes les plus forcenés des États-Unis ont pris le film en exemple pour étayer leurs thèses, mais le réalisateur Alejandro Monteverde n’y est pour rien. » Tout y est : mormon, 9 enfants, Trump, Musk, complotistes et le bobo lecteur de Telerama de penser à son pauvre enfant en transition qu’il a fait naître dans ce monde-là, où des gens prennent le risque de perdre leur vie pour sauver une petite colombienne alors que l’urgence c’est de sanctionner ce professeur qui refuse d’appeler son élève non plus Toscane mais Adhémar.

Toute cette infâme gauche qui prône depuis les années 1970 la légalisation de la pédophilie préfère voir Charon emmener les enfants dans les égouts de Paris, convier à la Cène une petite fille à qui on promet l’égorgement plutôt qu’approuver un film qui ose parler de réseau. Car c’est ça qui les gêne avant tout, tout ce que la série de Netflix sur Epstein ou Le Consentement ne montre pas, tout ce que les procès d’Outreau, les affaires Dutrou et même Fourniret (fournirait qui ?) ou encore les pauvres « disparues de l’Yonne » se sont entêtés à dissimuler, je veux dire, la possibilité que ces monstrueux personnages ne soient pas des loup-garous solitaires mais des chasseurs d’enfants rémunérés par un réseau criminel. Ce qu’on a fait aux enfants lors du procès d’Outreau est proprement odieux et l’on n’est pas étonné que celui qui « passa à la Question » les jeunes martyrs, leur faisant vivre un nouveau viol, un nouvel enfer, soit devenu ministre de la Justice. Ces journalistes sont complices de ce Brutus Acquitator.

Il n’y a plus rien à espérer de ces personnes corrompues et abjectes.

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