Il ne faut pas bouder son plaisir…
Les moments pour se réjouir pleinement sont rares dans une vie. Voir les petits et grands Inquisiteurs covidiots, la flicaille médiatique, les fonctionnaires de la censure, les Kollabos suppôts d’Ursula, les vendeurs de la France à la sauvette, les va-t-en-guerre de la gueule, tout ce marais d’imbéciles subventionnés et parasitaires, tous les phagocytes de la République, ceux-là mêmes qui nous ont insultés, ostracisés, vilipendés à partir de 2020, ainsi les voir se mettre soudainement à tortiller du cul pour savoir s’ils doivent quitter X ou s’il faut le censurer, est un spectacle qui vaut son pesant de cacahuètes.
Voilà des eunuques qui condamnent la fornication. Leur menace de quitter X ou sa mise à exécution en touche une sans bouger l’autre de l’énorme majorité des adeptes du réseau. Ils ne représentent rien dans ce médiavers qui est plus proche du réel que le monde médiatique où on leur tend le crachoir. Depuis qu’ils ne sont plus aux commandes de la censure, ils ne flagornent plus. Leur temps semble compté. Et les voilà partant en déclarant comme Anne Hidalgo : « Loin d’être l’outil révolutionnaire qui, au départ, permettait un accès à l’information au plus grand nombre, Twitter est devenu ces dernières années l’arme de destruction massive de nos démocraties. » Complotiste, va !
Il y a celle de Benoît Hamon (« qui c’est ? » commente un abonné) : « J’ai rejoint Twitter en 2008. Je quitte sans regret ce qui est devenu un espace de désinformation et de déshumanisation hors de contrôle. Y rester, c’est enrichir les ennemis de la démocratie. En partir, c’est se libérer de la férule de Musk et de sa mâchoire à broyer la décence. » La décence, ce sont les exhibitionnistes qui en parlent le mieux.
Je trouve que cela manque de panache. Merde ! Un petit effort. Je ne sais pas moi, allez relire le Victor Hugo des Châtiments, celui de l’exil :
« Où vais-je ? Je ne sais.
Mais je suis dans la route où marche le devoir.
Devant moi l’âpre exil, derrière moi l’abîme.
J’ai la haine de l’ombre et l’amour de la cime,
Et je vois, souriant dans l’éblouissement,
Dieu, qui, du haut des cieux, m’éclaire doucement. »
Je leur conseille de suivre la route de son exil : Bruxelles, Jersey, Guernesey… Ah ! Mais mon petit doigt me dit que la capitale du 51e État des États-Unis est déjà leur quartier général et qu’ils ont plein d’amis dans les paradis fiscaux anglo-normands. Nul souci à se faire pour eux.
Le plus remarquable est que beaucoup de journaux quittent ou menacent de quitter X. Et c’est normal, ils ne vont quand même pas alimenter le réseau ennemi de ceux qui les financent. Le Monde, Libération, par exemple, qui touchent des aides en millions d’euros inversement proportionnelles à leur lectorat. Des aides de l’État et donc des fondés de pouvoir de BlackRock, des aides de Facebook, de Google, de Bill Gates et donc de ceux qui travaillent avec et pour les services de renseignements américains depuis plus ou moins cinquante ans.
Mais le pompon revient à ce compte X nommé HelloQuitteX (!?) qui appelle à un grand mouvement de désertion de X le jour de l’investiture de Donald Trump. Ils ont même créé un site internet. On pourrait croire à une parodie tellement le propos et la référence à ce personnage de dessin animé sont infantiles. Leur Manifesto n’est qu’un fatras d’affirmations sans preuve. J’ai relevé au moins un mensonge… manifeste. Ils prétendent que « Musk a censuré mot (sic) «Mastodon» sur X et fermé le compte Twitter de Mastodon pour masquer la première grande fuite d’utilisateurs. ». Or Mastodon a toujours un compte X… Ils rêvent que Musk les sorte de leur anonymat, c’est un appel qu’ils lui lancent quand ils disent : « #HelloQuitteX fera certainement l’objet de nouveaux contre-feux. » Je n’en dirai pas plus sur ce compte qui ne totalise que 600 abonnés.
Mélenchon se démarque, il a trouvé l’occasion de faire un bras d’honneur à tous les sociaux-traîtres, à tout le marais socialo-centriste en plein délire paranoïaque (simulé). « Si on doit fermer les sites marqués par la désinformation, on peut supprimer la moitié de la TV publique et les trois-quart des TV privées. » a-t-il déclaré. Il sait très bien de quoi il parle. C’est lui qui a ressuscité toute cette vieille clique atlantiste de gauche avec ce nouveau Front populaire. Son parti même le pousse dehors. Il se venge de leurs accusations d’antisémitisme. Mais pendant ce temps-là, on continue de massacrer à Gaza.
Tout cela n’est que pantalonnade ! Elle ne prouve qu’une chose et c’est que le ridicule ne tue décidément pas.
Entre le marteau Poutine et l’enclume Trump
Les atlantistes, ces puérils, craignent que leur papa nourricier ne leur coupe les vivres. Les voilà aujourd’hui entre Charybde et Scylla ne sachant plus à qui donner du « Hitler ! ». Entre le marteau Poutine et l’enclume Trump. Ils n’ont appris qu’à barboter dans la mare saumâtre de l’éphémère et de la corruption. Mais voilà que le sol se dérobe sous leurs pieds, un océan s’ouvre devant eux dans lequel ils n’ont même pas la densité d’un petit grain de sel. Ils se drapent dans les plis de la liberté pour tenter de faire oublier leur insignifiance. Ils rêvaient que l’histoire fût finie et c’est la fin de leur partie qui est sifflée. Ils vivent dans l’abstraction des « valeurs de la République » et de la « Démocratie » qu’ils ont vidée de leur sens et remplie de leur néant. Néant qu’ils ont insufflé à nos sociétés esclaves. Néant dans lequel ils poussent nos descendances donnant tant de justesse à cette remarque de Jaime Semprun : « À quels enfants allons-nous laisser le monde ? ». Ils ont amputé la jeunesse de leurs rêves, ils ont mutilés nos enfants. Ils voudraient maintenant leur offrir comme sépulture le tchernoziom de l’Ukraine.
Ils sont l’incarnation de la prophétie de Pasolini qui écrivait en 1976 dans les Lettres luthériennes : « Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme. » Il a dressé le portrait de tous ces bouffons tragico-comiques dans ce même livre : « Il existe aujourd’hui une forme d’antifascisme archéologique qui est en somme un bon prétexte pour se décerner un brevet d’antifascisme réel. Il s’agit d’un antifascisme facile, qui a pour objet et objectif un fascisme archaïque qui n’existe plus et qui n’existera plus jamais. […] Voilà pourquoi une bonne partie de l’antifascisme d’aujourd’hui ou, du moins, de ce que l’on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide, soit prétextuel et de mauvaise foi ; en effet, elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique, qui ne peut plus faire peur à personne. C’est, en somme, un antifascisme de tout confort et de tout repos. » Ils sont même allés jusqu’à ressusciter les nazis ukrainiens, un nazisme zombie, pour lutter contre le « fascisme » russe ! Il leur reste deux mois pour finaliser leurs basse œuvres.
J’espère voir leur échec final. Sinon ce sera le nôtre.