« L’intérêt public s’attache à la lutte contre la grande délinquance économique et financière »
Pendant une année, elle s’est heurté au refus constant (et implicite, c’est-à-dire qu’aucun argument n’a jamais été apporté à l’appui) du gouvernement de renouveler son agrément pour se constituer partie civile dans les procès politico-financiers. Les actions de l’association ayant visé de hautes personnalités de l’exécutif (ministre de la Justice, secrétaire général de l’Elysée) ne sont sans doute pas sans lien avec ses déboires actuels, ces derniers n’honorant pas, une nouvelle fois hélas, ceux qui prétendent diriger la France.
Or, le 9 août 2024, le tribunal administratif de Paris a sommé le gouvernement, sous peine d’astreinte, de reconsidérer sa position, en rappelant « l’objectif constitutionnel de lutte contre la fraude fiscale » et « l’intérêt public qui s’attache à la lutte contre la grande délinquance économique et financière ».
Un arrêté du Premier sinistre Attal daté du 5 septembre 2024, jour où il a dû quitter ses fonctions, redonne à Anticor son agrément en reconnaissant le bien-fondé de celui-ci – mais pourquoi diable si tardivement ? Ce résultat, qui est l’aboutissement d’un combat juridique sans relâche, constitue peut-être aussi une peau de banane glissée par Attal à l’attention de certains de ses complices en macronie…
Pour plus d’informations sur cette affaire et sur Anticor, on pourra consulter le site de l’association (qui n’est financée que par des contributions de citoyens) : https://www.anticor.org/agrements/