Source : Données Bing sur le covid 19
La dernière performance d’Olivier Véran sur BFM TV du 2 Février restera probablement dans les annales de ces années covid : en annonçant une simplification du pass vaccinal, le charabia du ministre a rendu toutes ces règles illisibles à tel point que le site du Service Publique n’arrive plus à suivre et déclare pudiquement :
« Pour savoir quand faire votre dose de rappel, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Assurance maladie Mon rappel Vaccin Covid »
Visiblement, à la CPAM, la compréhension du charabia ministériel n’est pas meilleure (capture d’écran du 7 février 2022).
On passera sur le fait qu’aucun journaliste ne semble relever qu’un « vaccin » qui nécessite deux contaminations pour valider un pass vaccinal est un produit pharmaceutique inédit qu’aucun mot existant ne semble pouvoir décrire…
Toutes les contorsions sont en cours pour que le choc frontal du 15 février ne soit pas trop violent : une désactivation massive de pass au 15 février rajoutera du mécontentement à une population déjà passablement énervée par les différents protocoles sanitaires, notamment à l’école.
Si le gouvernement s’imagine qu’au-delà de la falaise vaccinale du 15 février l’attendent des vallées printanières verdoyantes, des papillons qui butinent des fleurs fraichement écloses et qu’ils pourra « penser printemps » comme il y a 5 ans, le réveil risque d’être brutal et à grands coups de klaxons de 35 tonnes.
Jetons un œil au planning des prochains mois. L’injection de rappels a majoritairement eu lieu entre le 1er novembre et le 1er février et les contaminations Omicron entre le 10 décembre et le 10 février : le maintien de la règle des 4 mois après la dernière injection/infection pour la validité du pass va entrainer une désactivation massive de pass entre le 1er mars et le 10 juin, en pleine période électorale !
Bien qu’encore à l’étude il y a moins d’un mois, on comprend mieux pourquoi le lancement de la 4e dose pour le printemps 2022 n’est maintenant plus évoqué, actant de facto la fin, au moins temporaire, de la règle de infections/injections + 4 mois pour la validité des pass. Alors que les Convois de la Liberté s’élancent vers la capitale, Gabriel Attal annonce ce 9 février que le pass vaccinal « pourrait être levé « fin mars début avril » (Poisson d’avril?).
Ce mois de mars, en pleine période pré-électorale, les emmerdes risquent de voler en escadrille :
- Sous la pression des Convois de la Liberté, la levée des restrictions se confirment dans de plus en plus de pays dans le monde et après avoir voté laborieusement le pass vaccinal, le gouvernement annonce 15 jours après sa mise en application sa possible levée à la veille des élections.
- l’omerta sur les effets secondaires se fissure de plus en plus, le sujet étant maintenant même évoqué dans les assemblées
- l’efficacité sur les formes graves est de moins en moins convaincante, avec des titres dans les journaux mainstream de plus en plus explicites :
Le gouvernement qui pensait à une sortie victorieuse de la crise du covid en plein mois de mars, à une encablure des élections risque au contraire de s’empêtrer dans ses mesures sanitaires absurdes et anachroniques : il va lui falloir « Pensez Printemps » très fort !
Sources
Covid-19 : l’ouverture de la 4e dose de vaccin à l’étude en France, les scientifiques planchent sur le sujet – midilibre.fr
Covid : le passe vaccinal pourrait être levé « fin mars, début avril » | Les EchosCovid-19 : le Parlement va se pencher sur les effets secondaires des vaccins (francetvinfo.fr)
Covid-19 : qui sont les vaccinés les plus menacés par les formes graves ? – Le Point
Covid-19 : l’immense majorité des vaccinés atteints de formes graves ont des comorbidités – Le Parisien
Jeffrey
