Victoire judiciaire pour les opposants au projet de Rockwoll dans l’Aisne !
L’Echo a récemment consacré un article à la mobilisation des opposants à la construction d’une usine de laine de roche par la multinationale danoise Rockwool. Une bonne nouvelle vient de tomber dans ce combat du pot de terre contre le pot de fer ! En effet, le 5 juillet dernier, la cour administrative d’appel de Douai a rendu un arrêt favorable au maire de Courmelles, Arnaud Svrcek, qui s’oppose à la réalisation de ce projet industriel dans sa commune. Son refus de délivrance du permis de construire, attaqué par la multinationale et le préfet, a été in fine jugé régulier par la justice. Cette décision constitue un soulagement pour les nombreux opposants au projet, dont l’opiniâtreté se trouve enfin récompensée. Rockwool dispose néanmoins de deux mois pour faire appel du jugement devant le Conseil d’État.
Le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan perd son siège.
Élu de la 8e circonscription de l’Essonne depuis 1997, NDA, président du mouvement Debout la France, n’a recueilli que 37,5 % des suffrages au second tour de l’élection législative, derrière le candidat de La France insoumise (40,5 %). Le maintien du candidat de la droite, proche des macronistes, a coûté sa réélection au seul député souverainiste sortant. L’occasion de rendre hommage à NDA qui s’est courageusement et inlassablement élevé contre les mesures liberticides du pouvoir, la suspension des personnels soignants ou la techno-dictature de l’Union européenne. Il déclarait ainsi sur X, le 24 juillet 2021 dans le contexte de l’adoption du pass sanitaire : « Une société du contrôle de tous par tous… Jamais je n’aurais pu penser me trouver dans un tel combat dans ma vie politique. C’est un modèle de civilisation qui est en jeu. La société de la Liberté contre celle du contrôle permanent et de la défiance ! ».
Décès de l’écrivain Ismaïl Kadaré
Le grand écrivain albanais Ismaïl Kadaré, né en 1936, est mort le 1er juillet à Tirana. Il a passé la plus grande partie de sa vie dans son pays natal (avant de se réfugier en France en 1990), sous la dictature communiste d’Enver Hoxha. Son œuvre littéraire dense et variée est caractérisée par son talent de conteur et par sa dénonciation du totalitarisme. Inspirée par les mythes et l’histoire de son pays, elle oscille entre le grotesque et l’épique, dissimulant avec habileté un message subversif pour échapper, sans y être toujours parvenu, à la censure. La littérature, déclarait récemment Kadaré, « m’a donné tout ce que j’ai aujourd’hui, elle a été le sens de ma vie, elle m’a donné le courage de résister, le bonheur, l’espoir de tout surmonter ». Kadaré ou l’amour de la littérature et de la liberté ! Parmi ses ouvrages les plus célèbres (traduits en de nombreuses langues et édités en France par Fayard), on citera Le général de l’armée morte (1963), Le Grand Hiver, qui évoque la rupture des relations avec l’Union soviétique, paru en 1973, ou Le Palais des rêves, roman antitotalitaire de 1981 (voir vidéo infra).