Covid-19 An 0

Le début de la fin du monde

J’avais peur, tellement peur. De respirer dehors, de croiser des gens dans la rue, de toucher les emballages des produits dans les rayons des supermarchés. Tous les soirs, j’écoutais le nombre de morts du Covid, des centaines, des milliers, pendant qu’une peur primitive s’emparait de moi.

Une nouvelle normalité ?

A l’orée du printemps 2020, il fut question de guerre, rien de moins. Un triste sire l’avait déclaré à un virus, y insistant de curieuse manière. Ses sujets, qui en avaient été informés par la télévision, étaient sommés de « rester chez eux ». Je voudrais de cette guerre bien peu conventionnelle, narrer une petite campagne (ou plus exactement une partie de campagne), où les hauts faits s’il y en eut ne furent point militaires…

Je suis une citoyenne obéissante

Savez-vous combien de morts la grippe fait chaque année ?! Il n’y a pas de quoi en faire un plat de ce covid ! Puis je me suis fait doucement, mais sûrement, rattraper par la peur… A coup de matraquage médiatique. J’ai fait mon mea culpa. Apparemment, ce virus avait l’air bien plus sévère que la grippe habituelle…

Enfin la révélation ?

Je regarde sur Youtube, avec amusement et même espoir, les Italiens confinés se parler de balcon à balcon, lancer des chansons qu'ils reprennent en chœur, un verre à la main. La fin du monde n'est plus ce qu'elle était.

Le temps de l’innocence, ou presque

Retour sur notre naïveté des premiers jours de l’épopée covidienne. Des souvenirs presqu’irréels. Pourtant nous étions ainsi… Et demain, que penserons-nous d’aujourd’hui ?